Une « possibilité d’améliorer sa retraite » pour les vendeurs, et « une vraie bonne solution » pour les acheteurs. Vincent Gibelin, fondateur d’un réseau d’agences immobilières de vente en viager à Bordeaux était l’invité de La nouvelle éco ce jeudi pour évoquer ce type de transactions.
Dans un contexte de difficultés d’accès aux biens immobiliers en Gironde, acheter en viager est « une vraie bonne solution pour acheter le bien dont on rêve », explique sur France Bleu Gironde ce jeudi Vincent Gibelin, le fondateur d’Univers Viager à Bordeaux, qui regroupe plusieurs agences spécialisées dans ce type de transaction. Entre hausse du prix moyen au mètre carré en 2022 et de remontée rapide des taux d’intérêt, ce type d’achat pourrait être la solution, notamment pour les primo-accédants.
Environ 80 % des achats en viager se font en viager occupé, explique-t-il, une transaction où le vendeur continue d’occuper les lieux et reçoit une rente viagère. Vincent Gibelin cite l’exemple d’un bien coûtant 300.000 euros. « Si les propriétaires ont 75 ans tous les deux, et qu’ils vivent jusqu’à 90 ans, l’acquéreur le paiera 150.000 euros », assure-t-il, via un capital de départ de 50.000 euros, et 100.000 euros de rente, payée 500 euros par mois.
Reste qu’il faut ajouter cette somme à son loyer, en attendant le décès du vendeur. « Notre mission est de bien alerter sur le fait qu’il ne faut pas se mettre en difficulté financière », explique Vincent Gibelin. Quant au vendeur, le viager est pour lui « une possibilité d’améliorer sa retraite tout en restant chez lui jusqu’à la fin de sa vie », constate Vincent Gibelin. Le marché représentait 10 000 ventes environ en 2022, soit 1 % du total des transactions.
🔗 Lien pour revoir l’interview : Acheter en viager répond à « un vrai besoin », assure le fondateur d’Univers Viager à Bordeaux